Les 10 raisons qui font que la nouvelle saison vaut le détour !
Qui va succéder à Duke, le champion 2015 ? Cette question mais beaucoup d'autres trouveront leurs réponses tout au long de cette saison qui devrait s'avérer passionnante de bout en bout tant la compétition s'annonce encore plus indécise que les saisons précédentes.
Voici les 10 raisons (voire plus, beaucoup plus...) qui font que la nouvelle saison NCAA 2015-16 mérite d'être suivie du premier au dernier match.
1- Il n'y a jamais eu autant d'incertitudes sur le favori de la saison
Chaque saison, lorsqu'on fait le tour d'horizon des médias spécialisés, tous s'accordent à placer comme #1 la même équipe. Certes, parfois un média se démarque mais c'est assez marginal. Cette saison, c'est tout le contraire ! Il y a au moins quatre équipes classées en tête du top 25 de la presse US. Kentucky (Athlon Sports, Blue Ribbon), North Carolina (AP, Basketball Times), Maryland (Lindy's) et Kansas (Sporting News) se partagent les faveurs des pronostiqueurs spécialisés. Mieux, les top 25 d'USA Today, qui regroupe les pronostics des coachs, et d'AP (Associated Press) font figurer les premières places de leurs panels de pronostiqueurs : Virginia (USA Today) et Duke (AP) sont également cités à la première place !
2- Les nouvelles règles décidées vont accélérer le jeu
Ces dernières saisons, le rythme global du jeu a faibli et le nombre de points marqués a baissé. La NCAA a décidé de lutter contre cet état de fait en prenant un certain nombre de mesures visant à donner plus de rythme aux rencontres. La plus spectaculaire de ces mesures est la réduction du temps de possession de la balle de 35 à 30 secondes. Mathématiquement, le rythme va donc augmenter (et le score avec) d'environ 15%. Les autres mesures moins marquantes (réduction du nombre de temps morts, arc de cercle à l'intérieur duquel on ne peut défendre allongé de 0,30 m) auront tout de même un effet sur l'attaque.
3- De nouveaux coachs avec d'intéressants défis à relever
L'intersaison a été riche en mouvements de coachs et pas des moindres. Les sirènes de la NBA ont su séduire Billy Donovan (Florida) et Fred Hoiberg (Iowa St), deux grands coachs de la NCAA. Remplacer la légende Donovan ne va pas être chose facile pour son successeur Michael White (ex Louisiana Tech) mais le jeune coach (38 ans) va rapidement se faire un nom car sa réputation est déjà excellente. Même profil pour le successeur d'Hoiberg, Steve Prohm (ex Murray St), qui devrait rapidement se faire respecter dans la Big XII.
Les deux autres défis les plus excitants à relever seront ceux de Shaka Smart (ex VCU) à Texas et Ben Howland (ex UCLA) à Mississippi St. D'autres noms célèbres ont alimenté la rubrique transferts cet été : Bobby Hurley (de Buffalo à Arizona St), Avery Johnson (Alabama), Eric Musselman (Nevada), Mark Price (Charlotte)...
Le plus connu des nouveaux coachs aura aussi la tâche la plus compliquée : Chris Mullin rejoint son ancienne fac à St John's mais le travail de reconstruction est immense et son expérience est quasi nulle. La désastreuse défaite (58-80) subie lors d'un match exhibition contre une équipe de division 2 témoigne du travail à faire..
4- Les nouvelles recrues sont bourrées de talents
Ben Simmons (LSU), Skal Labissiere (Kentucky), Jaylen Brown (California), Cheik Diallo (Kansas) ou Brandon Ingram (Duke) vont vite faire oublier la classe 2014. Ils risquent fort de ne passer qu'une saison au niveau universitaire...
5- Maryland, LSU, California, Vanderbilt, Boise St, Davidson... et bien d'autres pourraient fort bien bousculer la hiérarchie
Ces équipes pourraient devenir les nouvelles places fortes de la NCAA et pourraient bousculer la hiérarchie établie. Grâce à une politique de recrutement (California, LSU) aussi performante que les plus grosses cylindrées (Kentucky, Duke) et à des coachs de solide réputation (Maryland, California, Vanderbilt), le paysage classique du Top 25 devrait connaitre un gros remaniement cette saison.
6- Le retour de la Big Ten au top des conférences
Supplantée ces dernières années par la Big XII et l'ACC, la Big Ten devrait redevenir cette saison la conférence la plus forte. Parvenue à hisser deux de ses membres au dernier Final Four (Wisconsin et Michigan St) pour la première fois depuis 2005, elle compte la moitié de ses membres dans le Top 25 de cette pré saison.
7- Pour la dernière de Bo Ryan sur le banc de Wisconsin
Parvenu à hisser ses Badgers aux deux derniers Final Four, Bo Ryan (67 ans) a annoncé qu'il prendrait sa retraite à la fin de la saison. En 14 saisons à la tête de Wisconsin, il n'a jamais fini au delà de la 4e place en saison régulière dans la conférence la plus difficile du pays. Originaire de Pennsylvanie, il a accompli toute sa carrière NCAA à la tête d'équipes de l'état du Wisconsin (Wisconsin-Platteville, Milwaukee et Wisconsin).
8- La rivalité Duke-North Carolina sera encore plus forte
Les deux universités de Caroline du Nord figurent dans le top 10 de cette saison. Autant dire que les deux rencontres de conférences seront encore plus chaudes car l'enjeu sportif sera encore plus grand !
9- La November Fever justifie bien son nom
Ce surnom qui est de notre cru désigne cette période de la deuxième partie de Novembre qui nous propose toujours des rencontres de prestige incroyables en densité. Par exemple cette année :
Le 17 Duke - Kentucky et Kansas - Michigan St, le 29 Wisconsin - Oklahoma mais surtout les tournois disputés au soleil (Hawaii, Porto Rico ou les Bahamas) qui verront possiblement Kansas - Indiana en finale du Maui Invitational le 25 ou Connecticut - Michigan en finale du Battle 4 Atlantis le 27 et Villanova - Arkansas en finale du NIT Tip Off le 27 également. Sans oublier Arizona - Michigan St en finale du Wooden Legacy ainsi que Wichita St- Dayton en finale du Advocare Classic le 29
10- Il n'y aura pas d'équipe invaincue cette année
En ce quarantième anniversaire de la dernière saison immaculée réalisée par une équipe (Indiana 1976), on peut sans danger affirmer qu'il n'y aura pas d'équipe telle Kentucky la saison passée ou Wichita St il y a deux ans qui briguera ce Graal. La compétition s'annonce tellement indécise, y compris dans la SEC où Kentucky avait bâti une saison régulière parfaite l'an passé, que même les meilleurs laisseront des plumes durant cette saison.
Et si c'était finalement ça la meilleure nouvelle de cette saison !