Bonjour, je vais essayer ici de vous expliquer ce qui m’a
pris de vouloir faire partager cette passion du basket universitaire américain.
Tout a commencé très exactement à la fin Mars 1979.Beaucoup
d’entre vous n’étaient peut être même pas nés c’est dire que je ne suis pas de
première jeunesse. Donc à la fin de ce mois de mars 1979, le presque frontalier
que j’étais fit une découverte qui changea une partie du cours de ma vie. Dans
une maison de la presse de Vintimille ou de San Remo, je dénichais un
exemplaire de l’hebdomadaire de basket Superbasket entièrement écrit en italien
bien sûr mais qui était à l’époque le seul moyen d’avoir quelques informations
de la NBA pour nous autres fans des envolées de Julius Erving et autres bras
roulés de Kareem Abdul Jabbar. La presse basket française depuis l’arrêt de
Basket Magazine était aux abonnés absents. Quant à la probabilité de voir à la
télévision un match de NBA, elle était à peu près équivalente à celle de gagner
au loto !
En feuilletant ce magazine relatant en grande partie les
matchs du championnat italien mais aussi évoquant le basket américain, je
tombais sur un article sur un autre championnat de basket américain dont je n'avais jamais entendu parler : le championnat NCAA. Sans
le savoir, je venais de lire la présentation d’un des matchs les plus mythiques
du basket universitaire : Indiana State emmené par Larry Bird contre le
Michigan State de Magic Earvin Johnson.
Ces deux - là n’allaient plus finir de s’affronter au plus haut niveau
durant les quinze ans qui suivirent.
La naissance de Maxi Basket fut également une grande bouffée
d’oxygène pour tous les fans de basket mais j’éprouvais toujours de la frustration
devant le peu d’articles consacrés à la NCAA.
Dans les années suivantes, la NBA commença progressivement à
installer son marketing et grâce à Canal Plus, on pouvait avoir son match
hebdomadaire. Je me régalais des matchs Lakers-Celtics qui représentaient
l’opposition de style la plus évidente qui soit : le showtime contre le
jeu placé, la côte Ouest flashy contre la côte Est besogneuse .L’honnête
basketteur de régionale que j’étais puisait enfin dans ces modèles toute
l’inspiration que je tentais de
restituer de manière plus ou moins fidèle lors des matchs du week-end.
Mais pour ce qui est du basket universitaire…
Plus tard, émigré professionnellement vers Paris et sa
région, la possibilité d’acheter des livres et des magazines américains dans
une librairie spécialisée de Paris (un grand merci en passant à Brentano’s
avenue de l’Opéra) acheva de me transformer en passionné. USA Today que
j’achetais à prix d’or puis le fournisseur suisse de cassettes vidéo de sport
Pontel me nourrissaient copieusement. Progressivement, je me rendais compte que
les matchs NBA de saison régulière étaient fréquemment ennuyeux, joués devant
des salles parfois totalement silencieuses alors que n’importe quel match
universitaire se jouait avec un enthousiasme débordant et dans une ambiance surchauffée.
La presse américaine consacrait beaucoup de pages au championnat NCAA car
chaque citoyen américain ayant fait des études, a gardé en lui un attachement
indéfectible à sa fac et les matchs universitaires rendent dingues les
américains.
Je devenais totalement accro à ce championnat
où, chaque début de saison une bonne quinzaine de facs peuvent gagner le
championnat, ou on peut voir la transformation de gamins inconnus en star de la
NBA.
Pour un jeune d’aujourd’hui, cette longue description de ma
recherche effrénée d’informations doit relever de l’étrange tant internet nous
déverse une masse exponentielle de données que nous ne pourrons jamais digérer.
Mais je crois que de la frustration nait une passion encore plus grande.
Donc pourquoi ce blog ? Eh bien si la NBA est partout
sur les écrans grâce notamment à nos français, le basket des collèges est
toujours aussi peu médiatisé en France. Je me propose donc de vous relater dans
ce site toute l’actualité à chaud de la NCAA mais aussi du passé lors des
périodes plus calmes.
Ami frustré de basket universitaire sois le bien venu ici. J’espère que ta quête a trouvé son terme.
Ami frustré de basket universitaire sois le bien venu ici. J’espère que ta quête a trouvé son terme.
Que l’aventure commence !
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