Passons en revue notre Top 25, nos paris, nos valeurs sures
#10 Southern Methodist Mustangs (American)
Larry Brown n'aura pas mis longtemps à rajouter une ligne à son palmarès : les Mustangs ont atteint la finale du NIT (battu par Minnesota) alors qu'ils avaient été snobés par le Comité de sélection du Tournoi NCAA. Ils repartent avec une équipe solide et expérimentée autour de Nic Moore (13,6 points et 4,9 passes), et Markus Kennedy (12,4 points et 7,1 rebonds). Mais là où Coach Brown a excellé c'est dans sa capacité à attirer des joueurs d'autres facs. Les transferts de Justin Martin (11,7 points et 5,2 rebonds avec Xavier) et Jordan Tolbert (10,7 points et 5,8 rebonds avec Texas Tech) vont amener une force supplémentaire. Et dire qu'Emmanuel Mudiay, Top 5 des freshmen et signé par SMUs'est dédit au dernier moment pour signer pro en Chine. Avec lui, les Mustangs pouvait viser rien moins que le titre de champion NCAA...
#9 Ohio St Buckeyes (Big Ten)
Comme Kansas, les Buckeyes traversent une mini baisse de régime depuis deux saisons. Tout est relatif car Thad Matta a placé la barre très haut ces dernières années. Aaron Craft, l'âme défensive de l'équipe, est parti et ce pourrait être un mal pour un bien tant le "chien de garde" écrasait l'équipe de son leadership que certains autres joueurs ont pu être inhibés. Tel Shannon Scott (7,5 points et 3,4 passes) qui va pouvoir pleinement s'exprimer. Il est rejoint par Anthony Lee (13,6 points et 8,6 rebonds), transfert deTemple et un trio de freshmen de tout premier plan : D'Angelo Russell, Keita Bates-Diop et Jae'sean Tate. Il y a de l'expérience à tout les niveaux avec sept seniors. Le nouveau Ohio St paraît armé pour ferrailler dans la Big Ten avec d'autres atouts que la saison dernière.
#8 Connecticut Huskies (American)
Les Huskies ont accompli quelque chose d'énorme la saison passée en remportant le titre de champion sans être un grand favori (ils étaient au mieux classés #15 dans les Top 25 de début de saison). les chances de bien figurer cette saison sont plus minces mais nous croyons à ce que Kevin Ollie a mis en place. Il n'y a que Ryan Boatwright (12,1 points et 3,3 passes) qui rempile du cinq vainqueur du tournoi. Difficile de remplacer Shabazz Napier (18 points et 5,9 rebonds) et DeAndre Daniels (13,1 points et 6 rebonds) mais Rodney Purvis (transfert de North Carolina St) et Sam Cassell Jr (transfert de Junior College et fils de ) vont être opérationnels de suite. Daniel Hamilton est la meilleure recrue de l'American Conference et viendra compléter le roster de UConn.
#7 Texas Longhorns (Big XII)
Tout un peuple attendait cela depuis trop longtemps : voir les Longhorns parmi les favoris pour le titre de la Big XII et pour le titre suprême. Le coach Rick Barnes fait partie des coachs dont on annonce le départ imminent en cas d'échec même relatif. Texas revient avec le même cinq (ce qui est très rare de nos jours) après une saison où les Longhorns ont varié les exploits (victoire à North Carolina et contre Kansas) et les contre-performances (étrillés par Baylor au tournoi de la Big XII). Si Cameron Ridley (11,2 points et 8,2 rebonds) continue sa montée en puissance, Texas va être inarrêtable.
#6 North Carolina Tar Heels (ACC)
Saison bizarre pour les Tar Heels l'an passé. Capables du meilleur (victoire contre Louisville et à Michigan St) comme du pire (défaite contre Belmont et UAB), les Tar Heels ont lentement émergé comme un outsider avant de sombrer en tournoi de l'ACC puis au 2e tour du Tournoi NCAA. James McAdoo (14,2 points et 6,8 rebonds) et Leslie McDonald (10,4 points et 2 rebonds) sont partis mais la relève est là avec les tops prospects Justin Jackson, Theo Pinson et Joël Berry. Roy Williams a connu deux saisons moyennes, il lui faut redresser la barre dans la conférence la plus relevée. Marcus Paige (17,5 points et 4,2 passes) a émergé comme leader. Jusqu'où emmènera-t-il les Tar Heels ?
#5 Duke Blue Devils (ACC)
Cela fait trois saisons que Duke n'a ni gagné la saison régulière de l'ACC ni le Tournoi de conférence. Pareil situation ne s'est pas produite depuis 1985 ! De plus, la sortie au 1er tour du tournoi a accentué le malaise à Durham. Jabari Parker (19,1 points et 8,7 rebonds) est déjà parti en NBA suivi par Rodney Hood (16,1 points et 3,9 rebonds). Heureusement Quinn Cook (11,6 points et 4,4 passes) et Rasheed Sulaimon (9,9 points et 2,4 rebonds) rempilent. Mais surtout, Coach K a réuni la plus belle classe de freshmen de toute sa carrière avec les arrivées de Jahlil Okafor, Tyus Jones, Justise Winslow et Grayson Allen. Après John Calipari et Bill Self, Mike Krzyzewski donne dans le "one and done". Avec le même bonheur ? Rien n'est moins sûr mais ses Blue Devils sont bien excitants !
#4 Wisconsin Badgers (Big Ten)
Enfin Bo Ryan a acquis la reconnaissance qu'il mérite à 66 ans ! 13 saisons accomplies à la tête de Wisconsin et 13 tournois NCAA décrochés dont 6 Sweet 16. Et enfin la saison dernière : le Final Four, éliminé 74-73 par Kentucky au buzzer. Les Badgers reviennent avec 4 starters de retour dont Frank "The Tank" Kaminsky (13,9 points et 6,3 rebonds), l'âme offensive des Badgers. Il sera épaulé par Sam Dekker (12,4 points et 6,1 rebonds) et Traevon Jackson (10,7 points et 4 passes). L'expérience accumulée permet de penser que c'est la saison ou jamais pour Wisconsin et Bo Ryan.
#3 Arizona Wildcats (Pacific 12)
Bon an mal an, Sean Miller est capable de recruter une des meilleures recrues du pays chaque saison. Après Kaleb Tarczewski il y a deux ans puis l'an dernier Aaron Gordon déjà en NBA, voici Stanley Johnson. Le freshman rejoint une des équipes qui nous offrit un des meilleurs baskets lors de la March Madness de ce printemps. Nick Johnson (16,1 points et 4,1 rebonds et 2,8 passes) devra être remplacé mais Kaleb Tarczewski (9,9 points et 6,3 rebonds), Brandon Ashley (11,5 points et 5,8 rebonds) et TJ McConnell (8,4 points et 5,3 passes) vont assurer l'essentiel du leadership. Il y a du talent partout et il faudra diablement être fort pour désarçonner ces Wildcats.
#2 Florida Gators (SEC)
Le dernier pari que nous prenons est que les Gators vont parvenir à atteindre le dernier palier après avoir enchaîné 3 quarts de finale et une demie finale nationale sur les quatre dernières saisons ! Billy Donovan en est le responsable et il lui faudra reconstruire tout en maintenant haut les standards qu'il a su établir. Quatre starters partis, 3562 points en carrière envolés ! Mais Michael Frazier II est là (12,4 points et 3,5 rebonds) et sera entouré de Kasey Hill, une des top recrues de l'an dernier, Dorian Finney-Smith (8,7 points et 6,7 rebonds) et le transfert Alex Murphy (frère de l'ex Gator Erik Murphy) en provenance de Duke. Ajoutez une pincée de freshmen de premier ordre (Devin Robinson, Brandone Francis, Chris Chiozza) et la mayonnaise est prête à monter. Le fait que Kentucky soit dans la même conférence que Florida va permettre de jauger rapidement le potentiel des floridiens.
#1 Kentucky Wildcats (SEC)
Osons le dire : on n'a pas vu autant de talents, autant de profondeur de banc, autant de potentiel à développer que ces Wildcats de cette saison. Finalistes alors que plus personne ne croyait en eux à part eux-mêmes, capables de se sortir de matchs sur le fil du rasoir en enquillant des buzzer beaters comme des perles, oui ces Wildcats ont quelque chose des plus grandes équipes de l'Histoire. Certes, Julius Randle (15 points et 10,4 rebonds) et James Young (14,3 points et 4,3 rebonds) sont partis mais les jumeaux Harrison et Willie Cauley-Stein reviennent. Et si on ajoute des recrues de très gros calibre aux noms de Trey Lyles, Karl Towns Jr, Devin Booker et Tyler Ulis...
John Calipari doit jubiler : il n'est pas obligé comme chaque année de tout reconstruire et il récupère suffisamment de talents pour doubler tous les postes. Si Kentucky n'est pas champion cette saison, il sera très près du podium. Sans aucun doute...
Comme Kansas, les Buckeyes traversent une mini baisse de régime depuis deux saisons. Tout est relatif car Thad Matta a placé la barre très haut ces dernières années. Aaron Craft, l'âme défensive de l'équipe, est parti et ce pourrait être un mal pour un bien tant le "chien de garde" écrasait l'équipe de son leadership que certains autres joueurs ont pu être inhibés. Tel Shannon Scott (7,5 points et 3,4 passes) qui va pouvoir pleinement s'exprimer. Il est rejoint par Anthony Lee (13,6 points et 8,6 rebonds), transfert deTemple et un trio de freshmen de tout premier plan : D'Angelo Russell, Keita Bates-Diop et Jae'sean Tate. Il y a de l'expérience à tout les niveaux avec sept seniors. Le nouveau Ohio St paraît armé pour ferrailler dans la Big Ten avec d'autres atouts que la saison dernière.
#8 Connecticut Huskies (American)
Les Huskies ont accompli quelque chose d'énorme la saison passée en remportant le titre de champion sans être un grand favori (ils étaient au mieux classés #15 dans les Top 25 de début de saison). les chances de bien figurer cette saison sont plus minces mais nous croyons à ce que Kevin Ollie a mis en place. Il n'y a que Ryan Boatwright (12,1 points et 3,3 passes) qui rempile du cinq vainqueur du tournoi. Difficile de remplacer Shabazz Napier (18 points et 5,9 rebonds) et DeAndre Daniels (13,1 points et 6 rebonds) mais Rodney Purvis (transfert de North Carolina St) et Sam Cassell Jr (transfert de Junior College et fils de ) vont être opérationnels de suite. Daniel Hamilton est la meilleure recrue de l'American Conference et viendra compléter le roster de UConn.
#7 Texas Longhorns (Big XII)
Tout un peuple attendait cela depuis trop longtemps : voir les Longhorns parmi les favoris pour le titre de la Big XII et pour le titre suprême. Le coach Rick Barnes fait partie des coachs dont on annonce le départ imminent en cas d'échec même relatif. Texas revient avec le même cinq (ce qui est très rare de nos jours) après une saison où les Longhorns ont varié les exploits (victoire à North Carolina et contre Kansas) et les contre-performances (étrillés par Baylor au tournoi de la Big XII). Si Cameron Ridley (11,2 points et 8,2 rebonds) continue sa montée en puissance, Texas va être inarrêtable.
#6 North Carolina Tar Heels (ACC)
Saison bizarre pour les Tar Heels l'an passé. Capables du meilleur (victoire contre Louisville et à Michigan St) comme du pire (défaite contre Belmont et UAB), les Tar Heels ont lentement émergé comme un outsider avant de sombrer en tournoi de l'ACC puis au 2e tour du Tournoi NCAA. James McAdoo (14,2 points et 6,8 rebonds) et Leslie McDonald (10,4 points et 2 rebonds) sont partis mais la relève est là avec les tops prospects Justin Jackson, Theo Pinson et Joël Berry. Roy Williams a connu deux saisons moyennes, il lui faut redresser la barre dans la conférence la plus relevée. Marcus Paige (17,5 points et 4,2 passes) a émergé comme leader. Jusqu'où emmènera-t-il les Tar Heels ?
#5 Duke Blue Devils (ACC)
Cela fait trois saisons que Duke n'a ni gagné la saison régulière de l'ACC ni le Tournoi de conférence. Pareil situation ne s'est pas produite depuis 1985 ! De plus, la sortie au 1er tour du tournoi a accentué le malaise à Durham. Jabari Parker (19,1 points et 8,7 rebonds) est déjà parti en NBA suivi par Rodney Hood (16,1 points et 3,9 rebonds). Heureusement Quinn Cook (11,6 points et 4,4 passes) et Rasheed Sulaimon (9,9 points et 2,4 rebonds) rempilent. Mais surtout, Coach K a réuni la plus belle classe de freshmen de toute sa carrière avec les arrivées de Jahlil Okafor, Tyus Jones, Justise Winslow et Grayson Allen. Après John Calipari et Bill Self, Mike Krzyzewski donne dans le "one and done". Avec le même bonheur ? Rien n'est moins sûr mais ses Blue Devils sont bien excitants !
#4 Wisconsin Badgers (Big Ten)
Enfin Bo Ryan a acquis la reconnaissance qu'il mérite à 66 ans ! 13 saisons accomplies à la tête de Wisconsin et 13 tournois NCAA décrochés dont 6 Sweet 16. Et enfin la saison dernière : le Final Four, éliminé 74-73 par Kentucky au buzzer. Les Badgers reviennent avec 4 starters de retour dont Frank "The Tank" Kaminsky (13,9 points et 6,3 rebonds), l'âme offensive des Badgers. Il sera épaulé par Sam Dekker (12,4 points et 6,1 rebonds) et Traevon Jackson (10,7 points et 4 passes). L'expérience accumulée permet de penser que c'est la saison ou jamais pour Wisconsin et Bo Ryan.
#3 Arizona Wildcats (Pacific 12)
Bon an mal an, Sean Miller est capable de recruter une des meilleures recrues du pays chaque saison. Après Kaleb Tarczewski il y a deux ans puis l'an dernier Aaron Gordon déjà en NBA, voici Stanley Johnson. Le freshman rejoint une des équipes qui nous offrit un des meilleurs baskets lors de la March Madness de ce printemps. Nick Johnson (16,1 points et 4,1 rebonds et 2,8 passes) devra être remplacé mais Kaleb Tarczewski (9,9 points et 6,3 rebonds), Brandon Ashley (11,5 points et 5,8 rebonds) et TJ McConnell (8,4 points et 5,3 passes) vont assurer l'essentiel du leadership. Il y a du talent partout et il faudra diablement être fort pour désarçonner ces Wildcats.
#2 Florida Gators (SEC)
Le dernier pari que nous prenons est que les Gators vont parvenir à atteindre le dernier palier après avoir enchaîné 3 quarts de finale et une demie finale nationale sur les quatre dernières saisons ! Billy Donovan en est le responsable et il lui faudra reconstruire tout en maintenant haut les standards qu'il a su établir. Quatre starters partis, 3562 points en carrière envolés ! Mais Michael Frazier II est là (12,4 points et 3,5 rebonds) et sera entouré de Kasey Hill, une des top recrues de l'an dernier, Dorian Finney-Smith (8,7 points et 6,7 rebonds) et le transfert Alex Murphy (frère de l'ex Gator Erik Murphy) en provenance de Duke. Ajoutez une pincée de freshmen de premier ordre (Devin Robinson, Brandone Francis, Chris Chiozza) et la mayonnaise est prête à monter. Le fait que Kentucky soit dans la même conférence que Florida va permettre de jauger rapidement le potentiel des floridiens.
#1 Kentucky Wildcats (SEC)
Osons le dire : on n'a pas vu autant de talents, autant de profondeur de banc, autant de potentiel à développer que ces Wildcats de cette saison. Finalistes alors que plus personne ne croyait en eux à part eux-mêmes, capables de se sortir de matchs sur le fil du rasoir en enquillant des buzzer beaters comme des perles, oui ces Wildcats ont quelque chose des plus grandes équipes de l'Histoire. Certes, Julius Randle (15 points et 10,4 rebonds) et James Young (14,3 points et 4,3 rebonds) sont partis mais les jumeaux Harrison et Willie Cauley-Stein reviennent. Et si on ajoute des recrues de très gros calibre aux noms de Trey Lyles, Karl Towns Jr, Devin Booker et Tyler Ulis...
John Calipari doit jubiler : il n'est pas obligé comme chaque année de tout reconstruire et il récupère suffisamment de talents pour doubler tous les postes. Si Kentucky n'est pas champion cette saison, il sera très près du podium. Sans aucun doute...