dimanche 13 septembre 2015

Le Top 10 des recrues 2015-16 : #6 Diamond Stone (Maryland)

Faisons connaissances avec les nouvelles recrues de la saison



Diamond Stone
né le 10 février 1997
2,08 m 115kg
Pivot
Maryland Terrapins

Points forts : puissant, adresse dans la raquette, mouvements de pivot.
Points faibles : puissance à canaliser.






Né dans le Wisconsin, il a surpris tous les observateurs en préférant les Terrapins aux Badgers. Il jouera donc dans la Big Ten. Champion du monde U17 en 2014 (13,6 poits et 7,2 rebonds) et McDonald's All American.
Il doit son prénom au fait que le diamant est la pierre la plus dure qu'on puisse trouver...




vendredi 11 septembre 2015

Le Top 10 des recrues 2015-16 : #7 Cheick Diallo (Kansas)

Faisons connaissances avec les nouvelles recrues de la saison



Cheick Diallo
né le 13 septembre 1996
2,06m 99 kg
Ailier fort
Kansas Jayhawks

Points forts : infatigable, rebondeur, contreur.
Points faibles : mouvements en attaque.

Né au Mali, Diallo a accumulé les titres individuels. MVP du McDonald's All American Game et du Jordan Brand Classic, il a choisi Kansas sur les conseils de Joel Embiid, le camerounais choisi en 3e position à la draft 2014 qui a joué une saison à Kansas. Il se pourrait qu'il ne passe pas beaucoup plus de temps sous les ordres de Bill Self si son talent explosait dès cette saison.




jeudi 10 septembre 2015

Le Top 10 des recrues 2015-16 : #8 Ivan Rabb (California)

Faisons connaissance avec les meilleures recrues de la saison



Ivan Rabb
né le 4 février 1997
2,11m 100 kg
Ailier fort
California Golden Bears
Points forts : athlète, très bonnes mains, rebondeur, contreur.
Points faibles : défense.

Champion du monde U17 et McDonald's All American, ce californien, fils de US Marines, a toutes les qualités pour devenir  la pierre angulaire du renouveau du basket californien. C'est la meilleure recrue de Cal depuis un certain Jason Kidd en 1992.











lundi 7 septembre 2015

Le Top 10 des recrues 2015-16 : #9 Caleb Swanigan (Purdue)

Faisons connaissance avec les meilleures recrues de la saison



Caleb Swanigan
né le 18 avril 1997
2,03m 125 kg
Pivot
Purdue Boilermakers

Points forts : son physique sous le panier.
Points faibles : n'est pas un athlète.

Son recrutement a été une série à rebondissements. Engagé avec Michigan St, il a changé d'avis et alors que les observateurs pensaient le voir intégrer California, il a choisi Purdue.
McDonald's all american, il doit encore progresser à ce poste particulièrement dans la rugueuse  Big Ten.






Le Top 10 des recrues 2015-16 : #10 Malik Newman (Mississippi St)

Faisons connaissance avec les meilleures recrues de la saison




Malik Newman
Né le 21 février 1997
1,91m 84 kg
Mississippi St Bulldogs
Arrière (poste 2)
Points forts : scoreur, physique, meneur potentiel.
Points faibles :adresse à longue distance, sa taille.




Joueur surdoué, il a déjà un palmarès individuel énorme : MVP du Mondial U17, MVP du championnat des amériques U16, McDonald's All American, 2 fois Mississippi Mr Basketball etc... C'est seulement la 3e recrue des Bulldogs classée 5 étoiles. Il a choisi cette université car son père y joua. Véritable attraction de la SEC cette saison.





vendredi 28 août 2015

Les grands moments de la NCAA : La finale Michigan St - Indiana St (1979)

L'affrontement de Magic Johnson et Larry Bird en finale préfigura le début de la plus grande rivalité de la NBA



La finale 1979 entre Indiana St, invaincu à ce stade de la compétition et Michigan St a marqué le début de l'exposition médiatique de la NCAA. En effet, comment imaginer meilleure confrontation que celle d'un meneur de jeu de génie hyper athlétique et le sourire aux lèvres, et un ailier grand, blond et taciturne, pas très athlétique en apparence mais un métronome au tir et un rebondeur hors pair ? L'opposition de style des deux stars universitaires fait les choux gras de n'importe quel journaliste qui suit la NCAA à l'époque. Mieux, ce match demeure la meilleure audience d'un match universitaire à la télévision. Plus rien ne sera jamais comme avant pour le basket universitaire : en septembre de la même année, ESPN la chaîne entièrement dédiée au sport était lancée et s'appuya sur la notoriété de la March Madness pour accroitre son audience.
Sur le terrain, les Spartans l'emportèrent 75-64 et le match ne fut pas aussi inoubliable que l'effet qu'il eut sur la médiatisation du basket des collèges.
Larry Bird et Magic Johnson contribuèrent, par l'opposition de style de leur équipe NBA, à relancer la grande ligue moribonde au début des années 80. Les Lakers et les Celtics se  rencontrèrent trois fois en finale NBA. Les Lakers l'emportèrent en 1985 et 1987 et les Celtics en 1984. Cela est finalement peu compte tenu de la suprématie qu'avaient ces équipes à l'époque. En revanche, chaque match de ces finales est un classique en matière de tactique, de talent et d'opposition.

La finale de 1979 en vidéo :


mercredi 26 août 2015

Les grands moments de la NCAA : La victoire de Loyola Illinois (1963)

La finale de 1963 donna lieu au plus incroyable come-back de la March Madness



Lorsque les Ramblers se préparent à affronter les Cincinnati Bearcats en finale ce 23 mars 1963, ils ont déjà largement rempli leurs objectifs. Qualifié pour la première fois au Final Four, Loyola affronte le monstre de l'époque, Cincinnati double champion en titre et qui participe à son cinquième Final Four consécutif.
Au delà du match, Loyola Illinois a dû affronter tout au long de la saison une toute autre adversité : le racisme. Trois ans avant Texas Western et son cinq entièrement composé de joueurs de couleur, les Ramblers possèdent une majorité de joueurs de couleur et sont menacés par le Ku Klux Klan. Même les politiques s'en mêlent puisque l'équipe de Mississippi St, leur adversaire du 2e tour est sommé par le gouverneur de l'état de déclarer forfait plutôt que d'affronter une équipe de "nègres" ! Heureusement, le match eut lieu, prouvant que le sport peut passer outre beaucoup de préjugés. Cincinnati aligne trois joueurs noirs lors de cette finale, la première donc à voir s'affronter une majorité d'africains-américains.
Cincinnati profite de la maladresse des Ramblers, pourtant la meilleure attaque de la saison, et prend rapidement la tête au score mais Loyola parvient à réduire le déficit à 8 points à la mi-temps. Le coach George Ireland remotive ses troupes à la pause. Las, Cincinnati creuse un écart de 15 points 45-30 à la moitié de la seconde période. N'ayant pas de limite de temps de possession à cette époque, l'écart parait insurmontable : les Bearcats n'ont qu'à conserver le ballon le plus longtemps possible pour l'emporter. Mais le coach Ireland est malin et anticipe la tactique de Cincinnati : puisque les Bearcats ne tenteront pas de tir, il demande à ses joueurs de faire des prises à deux sur le porteur du ballon. Ainsi, la défense force les pertes de balle et Loyola revient à 7 points à 5 minutes de la fin. Jerry Harkness, le meilleur joueur des Ramblers, muet en attaque jusque là se met soudain à tout rentrer. Loyola revient à 1 point à une minute de la fin ! Et c'est Harkness à 6 secondes de la fin du temps réglementaire qui égalise ! Prolongation. A égalité lors de la dernière possession, Leslie Hunter rate son tir à 3 secondes de la fin mais Vic Rouse convertit le rebond offensif à l'ultime seconde (photo) et donne à Loyola Illinois une improbable victoire !
Loyola l'emporte malgré une adresse de 27% aux tirs (contre 49% à Cincinnati) et en étant dominé aux rebonds (34 à 45). Mais les Ramblers tentèrent 39 tirs de plus que leurs adversaires !

Le résumé de la fin du match en vidéo :