lundi 12 août 2013

Retour sur la saison 2012/13 (5/5) : Les coachs

Le bilan complet : les titres, les statistiques, les trophées, les succès et les échecs de cette saison



Passons en revue la saison côté coach cette fois-ci. Le moins qu'on puisse dire c'est que les papys ont fait de la résistance cette année ! Menacés dans leur notoriété par l'arrivée de jeunes coachs comme Brad Stevens (Butler - 36 ans) ou Shaka Smart (VCU - 36 ans), les Pitino (60 ans), Larranaga (63 ans), Beilein (60 ans) ont répliqué cette année de la plus éclatante des manières !



 

 

 

 

Rick Pitino (Louisville) A tout seigneur tout honneur ! Le coach des champions 2013 est entré encore plus dans la légende de la NCAA en étant le premier coach à amener deux équipes différentes au titre après le titre en 1996 avec Kentucky, le grand rival de l'état. Comme un pied de nez à son grand rival John Calipari (Kentucky), spécialisé dans les équipes éphémères qu'il bâtit chaque année, Pitino a construit son succès grâce au Final Four atteint la saison passée avec le même noyau de joueurs.Patience et longueur de temps...

Jim Larranaga (Miami) L'écrasante victoire sur Duke, alors #1, 90-63, restera longtemps dans les mémoires comme un des faits marquants de cette saison.Les Hurricanes prenaient pied dans la cour des grands et leur coach obtenait enfin une reconnaissance de ses pairs qu'un Final Four en 2006 avec George Mason n'avait pas suffisamment établie. Réussissant un fantastique premier doublé saison régulière-Tournoi de l'ACC et élu coach de l'année, c'est enfin la consécration pour Jim Larranaga (60 ans).

Mark Few (Gonzaga) Longtemps considéré comme l'équipe imbattable de la saison, les Bulldogs de Mark Few ont fini par baisser pavillon contre Wichita St.Il n'empêche : avec seulement 3 défaites pour 32 victoires (dont une défaite au buzzer contre Butler), Gonzaga a été l'équipe la plus victorieuse de cette saison.

Jim Crews (St Louis) Remplaçant au pied levé Rick Majerus, au bout du rouleau, l'assistant Jim Crews (59 ans) ne pouvait imaginer pire condition pour débuter. Tout d'abord avec sa prise de fonction au mois de septembre en pleine préparation de la saison pour Saint Louis. Puis, avec le décès de Majerus début décembre, il dut gérer l'énorme charge émotionnelle qui s'était abattue sur les joueurs comme sur le staff.En dépit de cela, il amena les Billikens au doublé saison régulière-tournoi de la très relevée conférence Atlantic 10.

John Beilein (Michigan) Longtemps cantonné à des universités de niveau inférieur, la carrière de John Beilein a décollé avec West Virginia durant les années 2000. Mais les fans de Michigan retiendront son nom car il a amené les Wolverines jusqu'en finale, exploit qu'aucune équipe de Michigan n'avait accompli depuis 1993.

Steve Alford (New Mexico) Avant d'être coach,Steve Alford fut une légende du basket NCAA à Indiana où, sous la coupe du légendaire Bobby Knight, il gagna le titre en 1987. Head coach des Lobos de New Mexico, il déjoua tous les pronostics en réalisant le doublé saison régulière-tournoi de la Mountain West aunez de San Diego St ou UNLV, donnés favoris. la seule fausse note de la saison fut l'élimination surprise du Tournoi par Harvard.A la fin de la saison,Steve Alford a été recruté par UCLA pour remplacer Ben Howland.

Gregg Marshall (Wichita St) Personne n'aurait miser sur les Shockers pour une place au Final Four. Et pourtant, ce qu'a accompli Gregg Marshall avec Wichita St est entré dans la légende de la NCAA.
Disposant notamment de Gonzaga et d'Ohio St et poussant à la limite le futur champion Louisville, Wichita St a bien failli réussir le coup parfait. Devancés dans leur conférence par Creighton que tous les observateurs auraient pu imaginer atteindre le Final Four, les biens nommés Shockers ont créé la surprise et peuvent ambitionner une nouvelle saison de succès.

Andy Enfield (Florida Gulf Coast) Dans tous les Tournois NCAA, il y a un Cendrillon, une équipe improbable qui surprend un favori distrait lors du premier tour. Mais si la ressemblance est réelle, les Eagles d'Andy Enfield ont ajouté la manière. Jouant un basket champagne, agrémenté de dunks dignes de la NBA, ils surprirent Georgetown et San Diego St qu'ils dominèrent avec la manière avant de tomber avec les honneurs contre Florida. Andy Enfield a été recruté par USC à la fin de la saison.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire